Les attaques en déni de service sont quasiment aussi anciennes qu’Internet. Seulement plus le temps passe et plus les attaques DDOS se font régulières, menaçantes et sur une plus longue durée. L’objectif d’une attaque de ce type pour les pirates informatiques est clair : empêcher l’accès à un serveur web ou bloquer un serveur où sont stockés fichiers et autres données en tous genres. C’est en saturant la bande passante d’un serveur et donc la mise hors ligne de celui-ci, qu’un hacker parvient à mener à bien son attaque. Les premières cibles des cybercriminels sont généralement les banques à travers un objectif de revente de numéros de cartes ou comptes bancaires. Mais pas que…
Désormais, tous les secteurs sont visés : médias, sites institutionnels, fournisseurs Internet, cabinets d’avocats…
Par ailleurs, les objets connectés ne font pas exception à la règle et sont devenus une véritable porte d’entrée aux entreprises et particuliers. Ils présentent donc un risque très élevé en matière de sécurité. Pour ces raisons, l’optimisation de la cybersécurité est devenue un enjeu prioritaire pour se prémunir de ce genre d’attaques, de plus en plus récurrentes et agressives.
Quand on sait que les cyberattaques dans le Monde ont coûté 1,6 milliard d’euros en 2020 aux entreprises et que les pertes liées à ces attaques ont été multipliées par 6 durant l’année 2019, il faut espérer qu’elles prennent la mesure du risque encouru. Il semble que ce soit le cas puisqu’elles sont de plus en plus nombreuses à souscrire à des cyberassurances pour mieux se protéger.
Commençons par un point vocabulaire sur un terme plus ou moins connu par l’internaute lambda. DOS est l’abréviation de « denial of service attack » qui signifie attaque informatique par déni de service dont l’unique but, pour le hacker aux commandes, est de rendre un serveur web totalement indisponible à travers l’envoi d’un ouragan de requêtes. Ce genre d’attaques peut prendre plusieurs formes dont la saturation d’un réseau internet pour faire obstacle à son fonctionnement, la complication d’une connexion entre deux appareils, le blocage et l’engorgement d’accès à un ou plusieurs services ou encore l’envoi massif d’octets vers une box internet.
L’on parle d’attaque DDOS lorsque l’assaillant en question n’est pas seul maître à bord mais compte avec lui, une équipe d’autres soldats appelés plus communément « zombies ». Ces attaques ont évolué avec le temps, sont plus féroces et sont désormais devenues monnaie courante sur le web dans la mesure où les échanges commerciaux et financiers via des sites e-commerce pour ne citer qu’eux, ont pris une ampleur non négligeable sur la toile.

La première cyberattaque recensée contre un État a eu lieu en 2007 et mettait en cause plusieurs sites russes contre d’autres sites de l’administration estonienne entièrement informatisés, le tout sur fond de conflit diplomatique. Depuis, de très nombreuses attaques ont vu le jour avec des enjeux, modes et objectifs diversifiés.
Les cyberattaques, nous l’avons vu plus haut, sont de plus en plus violentes et peuvent véritablement mettre à terre l’activité d’une entreprise. De fait, il paraît assez compliqué pour n’importe quelle structure de pouvoir les anticiper ou d’en connaître l’objectif final. Pour autant, rien n’est impossible et une stratégie visant à atténuer ces intrusions massives semble désormais obligatoire pour les organisations quelles qu’elles soient.
Alors comment tenter de se prémunir d’une cyberattaque ? Songer à analyser et surveiller le trafic d’un site web pour en percevoir d’éventuelles failles semble dans un premier temps judicieux. Pouvoir agir rapidement ensuite à l’aide d’outils mis en place en amont comme l’utilisation de technologies anti-DDOS, par exemple. D’autre part, pour les particuliers comme pour les entreprises, différents services, logiciels, anti virus existent pour vous permettre de nettoyer les logiciels malveillants avant qu’ils ne pénètrent complètement votre ordinateur.
Quant aux accès et identifications lors de la création de votre site web, l’accès à votre compte de messagerie ou tout autre objet connecté, il est conseillé de changer votre mot de passe et votre identifiant par défaut de tous vos appareils. Comme énoncé dans l’article sur les bonnes pratiques à adopter sur WordPress, ces mots de passe doivent être forts et fiables et enfin, modifiés régulièrement pour sécuriser vos données. De préférence, tous les trois mois.
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